Québec renonce donc à toute forme d'interdiction de posséder un chien potentiellement dangereux et se refuse à cibler toute race réputée pour engendrer des molosses aux mâchoires meurtrières. Le gouvernement Legault s'en remet aux municipalités pour encadrer les chiens dangereux. Geneviève Guilbault, ministre de la Sécurité publique L'article neuf stipule qu'un chien «qui a mordu ou attaqué une personne ou un animal domestique et lui a infligé une blessure peut également être déclaré potentiellement dangereux par une municipalité locale», qui pourra aussi s'abstenir. À l'article 10, une municipalité devra cependant prendre des mesures pour faire euthanasier un chien «qui a mordu ou attaqué une personne et qui a causé sa mort ou lui a infligé une blessure grave». Plusieurs autres articles font partie du règlement qui entrera en vigueur en mars 2020. Selon le type d'infraction, les amendes peuvent aller de 250 $ à 10 000 $.